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Pensée dominante...

A chaque fois que tu t'attaches à quelqu'un ou à quelque chose,
Tu te détaches un peu de toi-même.... 


Index des rubriques

Pensée de la semaine
Être réaliste, c'est préférer une réforme modeste, qui en permet une autre, à un miracle impossible.

Identité pseudo-virtuelle

Taille : 1m74

Poids : 69 kilos

Age : 31 ans

Signe zodiacal : Lion

Signe chinois : Tigre

Signe arabe : Masse de fer

Trait de caractère : Perséverance

Sentiment : Sincérité

Humour : Auto-dérision

Surnom : Taré, Double-tête, Yoda, Le Sage, Homère Simpson, l'Extraterrestre

Element : Feu

Couleur : Vert

Mot : Anagramme

Roman : Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde)

Conte : Le petit poucet

Film : Usual Suspects

Musicien/Interprete : Freddie Mercury

Chanson : With or without you (U2)

Acteur : Robin Williams

Actrice : Marie-Josée Croze

Réalisateur : Akira Kurosawa

Jeu : échecs

Art : Littérature

Personnage : Gatsby

Rêve : Rêve éveillé

Prémonition : Protection

Epice : Cannelle

Animal : Grenouille

Arbre : Saule pleureur


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Les pérégrinations d'un chinois en chine
Chapitre Trois
--> L'arrivée

Le vol fut aussi bref qu'un crachat lourdé de chique. La compagnie nationale arrivait enfin à tenir ses engagements. J'attendais que la foule empressée quitte l'aéronef avant de me lever de mon siège. Lorsque je quittais l'avion, la lumière du soleil m'éblouit un instant, un soleil éclatant et chaud. Une chape de plomb semblait s'être abattu sur moi. Je suivais la foule qui avait l'air de savoir où aller, je m'engouffrais le dernier dans un bus à destination de l'aérogare. Les gens semblaient détendus, affairés pour certains à préparer leurs passeports.

Je regardais l'édifice vers lequel nous nous dirigions, c'était bien la même aérogare d'où je m'étais embarqué il y a plus de douze ans. Un voile de tristesse semblait avoir enveloppé les murs, rien n'avait changé, seulement tout avait vieillit. Je passais devant un box où un fonctionnaire des douanes semblait vérifier les papiers de chaque passager. Il avait l'air de furieusement tamponner tous les passeports qui lui passaient par la main, les gens les lui tendaient avec frénésie, en aurait cru que leur sort en dépendait.

Arrivé devant le guichet, je sortir mon passeport de ma poche, l'agent le pris d'un geste preste pour retrouver mes informations personnelles. Il tapota sur son clavier pendant quelques minutes, s'agita sur son siège quelques secondes puis me dit "jeune, ça fait longtemps que tu n'es pas rentré non ?". Je lui répondis par l'affirmative en parlant de douze ans d'absence. L'agent n'attendit pas son reste et introduisit consciencieusement toutes mes informations personnelles et même plus sur son ordinateur. Une fois soulagé, il me marmonna quelque chose qui devait être de me souhaiter un bon séjour. Il me tendit mon passeport après l'avoir tamponné furieusement.

Je me dirigeais vers la sortie de l'aérogare, je n'avais aucun bagage, il était toujours de mon habitude de voyager léger et sans entrave, quitte à emporter le strict minimum avec moi. Arrivé à l'entrée de l'aérogare, je remarquais un immense préau de toile avec des barrières au bout, les gens attendaient derrière patiemment le retour d'un parent ou d'un proche.

Je cherchais machinalement un visage connu, lorsque j'entendis derrière moi la voix de mon paternel "bonjour mon fils, il est si bon de te voir". Je me retournais et je voyais enfin mon Père en chair et en os. La voix n'avait pas vieilli d'un iota, mais le poids des ans était là, les épaules étaient plus voûtées, les cheveux blancs comme neige mais le regard était toujours aussi perçant.

Je prenais cette voix que j'avais toujours au téléphone avec mon paternel, neutre et sans émotions "cela faisait un sacré bail Papa", je le serrais contre moi tout en retenant mes larmes, il s'agit de ne pas craquer, pas encore. Je demandais à mon Père comment se faisait-il qu'il était seul, il me répondit que les autres étaient derrière les barrières et m'indiqua le chemin pour le suivre.

Ecrit par Mandala, le Mardi 19 Avril 2005, 10:38 dans la rubrique "Mon pseudo-roman".