à trop cogiter parfois, les mensonges et les demi-vérités de l'Autre se mettent en place doucement tel un puzzle qui se parchéve. Il existe des personnes qui ne tirent jamais les expériences de leur échecs et continuent désespéremment leur fuite en avant comme des aveugles qui persistent à ne pas vouloir voir. J'en fais pas partie, j'ai vu clair en elle et c'est avec effroi que je découvre sous un autre jour tous ses dires, tous ses mensonges et toutes ses demi-vérités. Certains se prennent des claques et avancent, d'autres recréent par acharnement et bêtise.

Lorsque l'Autre avait rencontré Monsieur Coquillage, celui-ci était perdu dans son couple, tyrannisé par une dominante qui lui menait la vie dure. Loin de chez lui, à savoir le Japon, il ne souhaitait qu'une seule chose : une histoire calme et tranquille où il pouvait panser ses plaies. L'autre en garda ce fantasme de "jumeau cosmique", celui qui ne dit rien mais ressent tout. Mais ce qu'elle ne voyait pas c'est que cette notion recouvrait juste un homme meurtri par la vie et prêt à tout pour oublier sa réalité, quitte à prendre une amante d'un jour pour réussir ce besoin là. Un jumeau cosmique n'a nul besoin de parler ou de rentrer dans sa réalité à elle, un jumeau cosmique est "mort de l'intérieur", ce qui l'intéresse c'est juste le repos de son âme déchirée et les bons moments qu'on lui offre capables de lui faire oublier tout.

Et l'autre pris cela pour de l'Amour Vrai, à ses yeux l'Homme de sa vie devait avoir cette qualité impérative : une virilité perdue, une plongée dans l'iréel, une insouciance éternelle. Un jeu de dupes dont le principal bénéficiaire, à savoir la victime se transformant en prédateur, savait la fin inéluctable. Monsieur Coquillage n'était bien que ceci : une victime se transformant en prédateur. Avoir traversé la terre entière pour le retrouver, alors qu'il avait repris le cours de son histoire à lui, et se voir dire que ça n'était que du Désir et qu'il épouserait bien sa "névrosée" comme elle le dit si bien, n'y fit rien... même si elle vit bien que durant toute cette lutte à distance pour le garder, elle aussi devenait "névrosée" et "tyrannique" combien de mails par des amies à elle lui avait-elle envoyée pour qu'il puisse la lire, lui qui l'ignorait  ? combien de nuits avait-elle attendu vainement dans mon dos qu'il se connecte de l'autre bout du monde pour enfin lui parler et le harceler ?

Elle recréa encore ce schéma. Quand le faux-aveugle aux yeux juste fermés persiste à ne pas voir... Et vint le "Thi"...

Il était perdu dans son couple, elle jouait sa "conseillère sentimentale" comme elle le disait si fièrement. Du haut de ses 25 ans d'immaturité elle conseillait une chiffe-molle qui en avait plus de 35 qui ne souhaitait que fuir la réalité de sa vie et son statut de victime auprès de sa prédatrice conjugale. Mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'il tombait dans les filets d'une prédatrice intéressée, calculatrice et manipulatrice, capable de projeter sur lui ses fantasmes à elle pour lui permettre d'arriver à ses buts. Elle était aux abois, sans ressources, à la rue presque, elle utilisa son intimité comme une arme pour le garder et lui faire voir des "jardins de l'Amour" qu'il semblait point connaître avec sa plaie conjugale. Quel a été mon étonnement d'entendre de sa bouche, elle qui sacralisait le mariage il ya  juste deux ans, une phrase telle que "tu sais après tout ça n'est qu'un bout de papier ! il ne veut rien dire !", elle avec son vécu de fausse-prude découvrant à peine son intimité ne pouvait tenir un tel discours. La chiffe-molle avait déjà déteint sur elle par son vécu et sa souffrance.

Mais elle savait au fond d'elle-même que malgré tous ses efforts il reviendrait à son épouse, elle savait que c'était une question de contrôle et d'âge du partenaire/adversaire. tout comme elle m'assénait rageusement "oui si tu avais été plus jeune tout se serait bien passé!", elle projettait sur nous le couple de son maudit Amant.... mais ce qu'elle oublait c'est qu'on ne me manipule pas si facilement... Elle savait qu'il reviendrait  à son épouse par sa tentative désespérée d'enfin me parler de son intimité, alors que ses portes en était béantes pour lui.. Elle qui m'avouait à demi-mots à propos de cette expérience toujours inavouée "qui te dit que je n'en avait pas besoin pour ma vie de femme...". ça n'était pas pour sa vie de femme, mais plutôt pour sa prédation interessée...

Elle commençait bien à reconnaitre la fin inéluctable pour elle, qu'elle ne connait que trop bien : l'abandon... Elle me disait déjà "parfois ça n'est que de l'attirance physique....". Elle le sait bien que cette fin là arrivera tôt  ou tard, elle qui me fait un chantage au suicide dès que je reprenais ma vie, elle qui ose me parler à moi de ne l'avoir jamais aimée, que sa disparition ne touchera personne. Elle qui supporte si mal de vivre seule, alors qu'il reste auprès de son Autre à lui du côté de la Bretagne. Même si elle me suggère insidieusement "oui il est pris mais bon...." en insinuant comme une perverse qu'elle le tenait bien par la queue, cette virilité qui lui manquait tant à lui pour affronter toutes ses femmes qui l'utilisent !! 

Le jeu des victimes/prédateurs n'est pas pour moi, je suis mature et j'ai enterré toutes mes fêlures intérieures, je ne projette mes fantasmes sur quiconque, je connais mes capacités et mes limites et je n'utilise personne afin d'atteindre mes buts. Je n'ai besoin de personne pour faire avancer mes pas dans la vie. J'ai besoin de quelqu'un qui partage cette marche là en une cadence aimante et agréable.

Je n'attendrais pas que la chiffe-mole se réveille, je n'attendrais pas que le fantasme de  la Mante Religieuse se casse, la faisant rentrer brutalement dans la réalité... sa fuite en avant qu'elle la continue toute  seule.. cela ne m'intéresse pas, surtout que je sais qu'il existe des gens sains, des femmes belles, intelligentes, matures et non brîsées par la vie qui ne projetteront sur moi ni fantasmes malsains ni leurs vécus de femmes "cassées de l'intérieur". Des femmes ne souhaitant nullement, par interêt matériel avide, récupérer le construit de la vie d'un Homme. J'ai ma vie devant moi, je n'ai ni à fuir, ni à reconstruire dans l'iréel. J'existe sainement et je suis bien un Homme. Un Vrai, pas comme elle le dit si bien de l'Autre, ce homme perdu dans sa vie sentimentale qui se fait conseiller par une femme inachevée. Je ne me cache sous aucun masque. J'avance plutôt.

Ils peuvent bien garder leurs cadavres exquis, ce sont juste les voiles sur leurs vies de personnes qui ne s'assument pas. Je les ai démasqués avec toute leur laideur. Je suis comme l'acnée j'attaque toujours de face mes problèmes !

Je lui laisse la "trique sulfureuse" tel qu'il se présente, ça la réduira bien non à une muse telle qu'elle le croit mais bien à une amante de quelques soirs. Et qu'elle ne me parle surtout pas d'échelles de valeurs différentes avec sa Roma-Girl. Je me gausse.