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Pensée dominante...

A chaque fois que tu t'attaches à quelqu'un ou à quelque chose,
Tu te détaches un peu de toi-même.... 


Index des rubriques

Pensée de la semaine
Être réaliste, c'est préférer une réforme modeste, qui en permet une autre, à un miracle impossible.

Identité pseudo-virtuelle

Taille : 1m74

Poids : 69 kilos

Age : 31 ans

Signe zodiacal : Lion

Signe chinois : Tigre

Signe arabe : Masse de fer

Trait de caractère : Perséverance

Sentiment : Sincérité

Humour : Auto-dérision

Surnom : Taré, Double-tête, Yoda, Le Sage, Homère Simpson, l'Extraterrestre

Element : Feu

Couleur : Vert

Mot : Anagramme

Roman : Le portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde)

Conte : Le petit poucet

Film : Usual Suspects

Musicien/Interprete : Freddie Mercury

Chanson : With or without you (U2)

Acteur : Robin Williams

Actrice : Marie-Josée Croze

Réalisateur : Akira Kurosawa

Jeu : échecs

Art : Littérature

Personnage : Gatsby

Rêve : Rêve éveillé

Prémonition : Protection

Epice : Cannelle

Animal : Grenouille

Arbre : Saule pleureur


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Ailleurs sur Joueb.com

Les pérégrinations d'un chinois en chine
Parce que tout part de l'Enfance
--> Et tout y revient dans la vie d'Adulte

Magnifique chanson sur la maltraitance, je ne me lasse jamais de l'écouter. Comme Freud le disait si souvent "tout part de l'enfance", il aurait dû rajouter à l'âge adulte "tout y revient". Chacun fait de son enfance soit un construit en soi pour le futur, soit des souffrances incessantes projetées sur les autres. Soit on apprend à partager, échanger et vivre avec les autres, soit on pensera que tout nous est dû, que les autres ne nous comprennent pas, nous veulent du tort et ne méritent rien.

Sans généraliser aucunement, les premiers sont souvent issus d'une fraterie nombreuse et équilibrée, tandis que les seconds sont souvent des enfants uniques ou unique enfant d'un certain sexe dans une fraterie.

à l'âge adulte, les choses prennent une autre dimension, les fêlures et les névroses peuvent s’accentuer gravement, soit on donne trop de soi pour se faire aimer au risque de littéralement se faire « happer » par les autres, soit on prend l’opportunité de « vampiriser » les autres sans vergogne. Les premiers penseront se faire aimer en donnant sans compter, les seconds trouveront tout à fait normal ces marques d’attention et d’Amour sans rien donner en retour, car ceci leur semble leur dû le plus naturel. Les uns étendront donc leur espace social en se perdant eux-mêmes, les autres le feront pour accentuer leur contrôle et leur maîtrise malsains sur les autres. Les uns voudront morbidement être aimés, les autres voudront briller.

Les premiers se reconnaissent facilement dans notre entourage, ce sont les « bons potes », « les bonnes poires », ceux qui ne savent pas dire « non ». Les « gentils » dans le sens péjoratif du terme. Les seconds sortent du lot par leur égoïsme et leur égocentrisme, ce sont les « méchants » qui tôt ou tard finissent seuls, sans même s’en rendre compte, car les gens les fuient dès lors qu’ils se rendent compte de leur côté malsain.

Pour en revenir à la maltraitance, Boris Cyrulnik avait souligné le parcours de ces personnes qui dépassaient ce traumatisme et en faisaient un « moyen sain » pour dépasser tous les écueils et surtout pour se « surpasser » dans la vie . Il a introduit le concept de "résiliants" avec son lot de parcours-types tels ceux de certains artistes (notamment le chanteur d’origine rwandaise Corneille) .

Dans chaque connaissance, il existe un concept et un anti-concept. L'anti-thèse a néanmoins nullement été explorée, il serait intéressant d’inverser le propos de Cyrulnik et s’intéresser à ces personnes qui victimes de leurs enfances traumatisantes ne dépassent jamais cette souffrance, en continuant tout le long de leurs vie d’adulte à rendre les autres responsable de leurs échecs. Si les résiliants savent trouver en eux les ressources nécessaires pour avancer et construire avec les autres, les « acridiens » savent trouver et obtenir ces ressources chez les autres et avancent en détruisant sans vergogne tout ce qui est en dehors d’eux. En d’autres termes ils font payer les autres pour leurs souffrances qui leur semblent insurmontables.

Les acridiens sont des personnes qui vivent uniquement au détriment du regard des autres, de la société en général et celui de leur entourage proche en particulier. Pour illustrer mon propos sur cette catégorie de personnes, et dans les cas les plus extremes et les plus rares, je citerai ce Monsieur qui a fait croire à tout son entourage qu'il était Médecin à l'OMS. Ce Monsieur a entretenu ce mensonge en parasitant tout son entourage pendant des années. Plus il contrôlait son entourage par son image assurée, plus il le parasitait en usant d'eux comme un moyen pour atteindre son but : garder le contrôle.

Bien entendu ce cas n'est nullement une généralité, il est juste un cas paroxystique des acridiens. Ce sont habituellement des personnes qui ont du mal avec la vérité, leur intimité, l'échec, le regard des autres et l'échange avec leur entourage. Ils peuvent se limiter le plus souvent, professionnellement à des opportunistes éhontés, sentimentalement à des vamps féminines ou à des gigolos, banalement à des aigris chroniques. Ceci varie bien entendu selon le degré des névroses.

My Name is Luka


I live on the second floor
I live upstairs from you
Yes I think you've seen me before

If you hear something late at night
Some kind of trouble. some kind of fight
Just don't ask me what it was
Just don't ask me what it was
Just don't ask me what it was

I think it's because I'm clumsy
I try not to talk too loud
Maybe it's because I'm crazy
I try not to act too proud

They only hit until you cry
And after that you don't ask why
You just don't argue anymore
You just don't argue anymore
You just don't argue anymore

Yes I think I'm okay
I walked into the door again
Well, if you ask that's what I'll say
And it's not your business anyway
I guess I'd like to be alone
With nothing broken, nothing thrown

Just don't ask me how I am
Just don't ask me how I am
Just don't ask me how I am

Ecrit par Mandala, le Mardi 24 Mai 2005, 14:16 dans la rubrique "Cogitation".


Commentaires :

  PennyLane
26-05-05
à 03:34

il me semble que toute ta réflexion est tournée dans un seul sens. Je n'ai pas trouvé beaucoup de phrases dans tous tes écrits qui te remettaient toi en question, pas d'introspection, seulement du jugement orienté comme tu aimerais croire que les choses soient, mais la souffrance ne se guérit pas en accablant les autres. On sent bien que dans chaque texte où tu analyses les comportements humains déviants, tu vises cette personne dont tu parles parfois. J'ai vécu longtemps avec un homme qui réfléchissait comme cela, on aurait dit un cheval avec des oeillères. Quelqu'un qui se suffisait à lui même, qui n'avait (finalement) pas besoin des autres, mais qui les jugeait très durement et avec un ton péremptoire.
Quand je t'avais demandé comment l'on pouvait devenir incapable de caresses, tu m'as répondu (en gros) en accusant l'Autre qui t'a fait souffrir. Et ça m'a rappelé ce garçon, je te souhaite de t'écouter mais en sachant faire la part des choses. Dans un couple il n'y a jamais qu'un fautif, c'est une dynamique de deux personnes (ou plus).
(Pardon de mes passages rares, mais je ne suis pas inscrite sur joueb).

  tlamak
27-05-05
à 23:01

Re:

Je suis tout çà fait d'acccord avec toi sur ce point-là, cette relation finie m'a surtout permis de mieux me connaitre. Je prépare un texte sur le sujet, dans la rubrique "cogitation". Tu devineras aisément dans quelle catégorie je me situe et quelles ont été mes travers dans le couple. Mais je me dis qu'il m'est beaucoup plus simple de m'en sortir maintenant, connaître ses problèmes est le premier pas vers leurs résolutions.

J'ai tiré les leçons de mes échecs, je me sens encore plus fort et dans une nouvelle étape de ma vie spirituelle, c'est génial et le pied ! je me sens enfin prêt pour assumer entièrement ma vie d'adulte, mes relations amoureuses et amicales, ma vie professionnelle et surtout ma future vie en tant que Père ! en gros je ne me suis jamais aussi senti aussi bien dans mes baskets !

Cette histoire qui s'achève pour moi revêt une importance capitale, même si elle m'a apporté son lot de souffrance, je suis enfin arrivé à la voir en tant qu'expérience enrichissante et la transformer en une expérience positive ! cela est arrivé bien plus tôt que je ne le pensais mais c'est tant mieux. Quand je vois autour de moi des personnes de plus de 40 ou 50 ans qui s'y débattent encore je me dis : capitalise et avance ! j'ai bien fais une thèse sur la Gestion des Connaissances lol !

Oui, cet enfant qui souffre est chacun d'entre nous, et le rapport à la frustration durant l'enfance est la base de la construction de soi. On est tous névrosés à des degrés divers, je l'ai déjà écris dans un précédent article, je vais tenter de lire mon couple à travers ce regard là. Je sais plus que je ne puis dire, je vais tenter de le sortir définitivement de moi et ce weblog en sera un catafalque.

RDV sur mon weblog dans quelques jours, le temps de tout finir, ce qui n'est point une mince affaire !


  Anonyme
22-11-05
à 23:14

Lien croisé

Rechercher :fraterie - Copernic : "28. Zen - Parce que tout part de l'Enfance... aucunement, les premiers sont souvent issus d'une fraterie nombreuse et équilibrée, tandis "

  Anonyme
12-04-06
à 16:39

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Web Blog Directory - A Lot - Aggregating the PoweR of Blogs! : " tlamak : Parce que tout part de l'Enfance (May 24 2005 12:45 GMT) - Magnifique chanson sur la maltraitance, je ne me lasse jamais de l'écouter. Comme Freud le disait si souvent "tout part de l'enfance", il aurait dû rajouter à l'âge adulte "tout y revient". Chacun fait de son enfance soit un construit en soi pour le futur, soit des souffrances incessantes"